Quelles informations doivent figurer dans le contrat de travail ou la lettre d'engagement ? Industrie pharmaceutique

Mis à jour le : 16/10/2024

Votre convention collective

Industrie pharmaceutique (IDCC 0176)

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Le Code du travail et la Convention collective prévoient le contenu obligatoire du contrat de travail pour certains contrats (CDD, contrat d’apprentissage, etc.).

Cependant, quel que soit le contrat de travail, l’employeur doit fournir au salarié une liste précise d’informations, lors de son embauche.

Pour en savoir plus sur ces informations et leurs délais de transmission, consultez cette page.

Le CDI à temps plein doit préciser :

  • L'intitulé de l'emploi occupé ;

  • Le groupe et le niveau de classification ;

  • La durée de la période d'essai ;

  • La rémunération du salarié en indiquant le salaire de base correspondant à la durée légale ou conventionnelle de travail et, le cas échéant, ses différentes composantes ;

  • La durée du travail ;

  • Le lieu de travail ;

  • Éventuellement, la clause de non-concurrence ;

  • L'intitulé de la Convention collective applicable.

À noter : Le Code du travail numérique met à votre disposition un modèle de contrat pour le CDI.

Le contrat de travail du salarié à temps partiel doit préciser :

  • La qualification du salarié ;

  • Le groupe et le niveau de classification ;

  • La durée de la période d'essai ;

  • Éventuellement, la clause de non-concurrence ;

  • Le lieu de travail ;

  • Les éléments de la rémunération ;

    En indiquant le salaire de base (selon la durée de travail) et, le cas échéant, ses différentes composantes.

  • La durée de travail, dont :

    • La durée de travail hebdomadaire ou mensuelle prévue, ainsi que sa répartition entre les jours de la semaine ou les semaines du mois ;

    • Les limites dans lesquelles peuvent être accomplies des heures complémentaires ;

    • Le mode de communication par écrit au salarié des horaires de travail pour chaque journée travaillée ;

    • Les cas dans lesquels la répartition de la durée du travail peut être modifiée et la nature de cette modification.

  • L'intitulé de la Convention collective applicable.

Si le contrat de travail à temps partiel est un CDD, il doit également comporter les mentions obligatoires du CDD.

À noter : Le Code du travail numérique met à votre disposition un modèle de contrat pour le CDI et le CDD.

Le CDD doit préciser :

  • Le motif de recours au CDD (remplacement, accroissement temporaire d’activité, etc.) ;

  • Le nom et la qualification professionnelle de la personne remplacée en cas de CDD de remplacement ;

  • Le groupe et le niveau de classification ;

  • La durée de travail ;

  • Les dates de début et de fin du CDD, ou si le CDD n’a pas une date de fin précise, une durée minimale ;

  • Éventuellement, une clause de renouvellement quand le CDD a une date de fin précise ;

  • La désignation du poste de travail en précisant :

    • Si le poste figure sur la liste des postes de travail présentant des risques particuliers pour la santé ou la sécurité des salariés ;

    • Lorsque le contrat est conclu pour assurer un complément de formation professionnelle au salarié, la désignation de la nature des activités auxquelles participe le salarié dans l'entreprise ;

  • Le nom de la Convention collective applicable ;

  • La durée de la période d'essai, si une période d’essai est prévue ;

  • Éventuellement, la clause de non-concurrence ;

  • Le salaire et les primes et accessoires de salaire s'il en existe ;

    En indiquant le salaire de base (selon la durée de travail) et, le cas échéant, ses différentes composantes.

  • Le nom et l'adresse de la caisse de retraite complémentaire ainsi que, le cas échéant, ceux de l'organisme de prévoyance.

À noter : Le Code du travail numérique met à votre disposition un modèle de contrat pour le CDD.

Le CDD à objet défini doit préciser les mentions générales exigées pour un CDD (voir l'onglet CDD) et les mentions propres au CDD à objet défini :

  • La mention " contrat à durée déterminée à objet défini " ;

  • L'intitulé et les références de l'accord collectif qui institue ce contrat ;

  • Une clause descriptive du projet et la mention de sa durée prévisible ;

  • La définition des tâches pour lesquelles le contrat est conclu ;

  • L’événement ou le résultat objectif déterminant la fin de la relation contractuelle ;

  • Le délai de prévenance de l'arrivée au terme du contrat et, le cas échéant, de la proposition de poursuite de la relation de travail en CDI ;

  • Une clause mentionnant la possibilité de rupture à la date anniversaire de la conclusion du contrat, par l'une ou l'autre partie, pour un motif réel et sérieux et le droit pour le salarié, lorsque cette rupture est à l'initiative de l'employeur, à une indemnité égale à 10 % de la rémunération totale brute du salarié.

Le contrat de mission (intérim) doit préciser :

  • Le motif pour lequel il est fait appel au salarié temporaire ;

    Cette mention est assortie de justifications précises dont, notamment, dans les cas de remplacement le nom et la qualification de la personne remplacée ou à remplacer.

  • La date de fin de la mission ;

  • Le cas échéant, la clause prévoyant la possibilité de modifier la date de fin de la mission ;

    Cette disposition s'applique également à l' avenant prévoyant le renouvellement du contrat de mise à disposition.

  • Les caractéristiques particulières du poste de travail à pourvoir et, notamment :

    • Si celui-ci figure sur la liste des postes présentant des risques particuliers pour la santé ou la sécurité des salariés ;

    • La qualification professionnelle exigée ;

    • Le lieu de la mission ;

    • L'horaire ;

  • La nature des équipements de protection individuelle que le salarié utilise ;

    Le contrat précise, le cas échéant, si ceux-ci sont fournis par l'entreprise de travail temporaire.

  • Le salaire avec les primes et accessoires de salaire que percevrait dans l'entreprise utilisatrice, après période d'essai, un salarié de qualification professionnelle équivalente occupant le même poste de travail ;

  • La qualification professionnelle du salarié ;

  • Les modalités de la rémunération due au salarié, y compris celles de l'indemnité de fin de mission ;

  • La durée de la période d'essai éventuellement prévue ;

  • Une clause de rapatriement du salarié à la charge de l'entrepreneur de travail temporaire lorsque la mission s'effectue hors du territoire métropolitain ;

    Cette clause devient caduque en cas de rupture du contrat à l'initiative du salarié.

  • Le nom et l'adresse de la caisse de retraite complémentaire et de l'organisme de prévoyance dont relève l'entreprise de travail temporaire,

  • La mention selon laquelle l'embauche du salarié par l'entreprise utilisatrice à l'issue de la mission n'est pas interdite.

Le contrat d’apprentissage prévoit :

  • Les nom et prénom de l'employeur ou la dénomination de l'entreprise ;

  • L'effectif de l'entreprise ;

  • Le diplôme ou le titre préparé par l'apprenti ;

  • Les nom, prénom et date de naissance du maître d'apprentissage ;

  • L'attestation de l'employeur précisant que le maître d'apprentissage remplit les conditions de compétence professionnelle imposées par la loi ;

  • La date du début de l'exécution du contrat d'apprentissage, de la période de formation pratique chez l'employeur et de la période de formation en centre de formation d'apprentis ;

  • Le salaire dû à l'apprenti pour chacune des années du contrat ou de la période d'apprentissage.

  • Le contrat d’apprentissage est conclu au moyen du formulaire cerfa n°10103*09.

    Si le contrat d’apprentissage est conclu dans le cadre d’une activité saisonnière avec deux employeurs, il faut également signer une convention tripartite qui prévoit :

  • L’affectation de l’apprenti entre les deux entreprises au cours du contrat selon un calendrier prédéfini, ainsi que le nombre d'heures effectuées dans chaque entreprise ;

  • Les conditions de mise en place du tutorat entre les deux entreprises ;

  • La désignation de l'employeur tenu de verser la rémunération due au titre de chaque période consacrée par l'apprenti à la formation dispensée dans les centres de formation d'apprentis et les sections d'apprentissage.

2 cas sont à distinguer :

Si le contrat de professionnalisation est un CDD, il doit comporter les mentions obligatoires du CDD (voir l'onglet CDD).

Si le contrat de professionnalisation est un CDI, le Code du travail ne prévoit pas de mention obligatoire. Mais le contrat peut préciser :

  • La désignation du tuteur ;

  • La nature du contrat (CDI) ;

  • L'emploi occupé ;

  • Éventuellement une période d’essai ;

  • Le temps de travail ;

  • Le salaire ;

  • Les actions de professionnalisation concrètement envisagées.

Dans tous les cas :

  • Un document précisant les objectifs, le programme et les modalités d’organisation, d’évaluation et de sanction de la formation doit être annexé au contrat de professionnalisation ;

  • Le contrat de professionnalisation est conclu au moyen du formulaire cerfa n°12434*03 ;

  • Si le contrat de professionnalisation est conclu dans le cadre d’une activité saisonnière avec deux employeurs, il faut également signer une convention tripartite qui prévoit :

    • L’affectation du salarié entre les deux entreprises au cours du contrat selon un calendrier prédéfini, ainsi que le nombre d'heures effectuées dans chaque entreprise ;

    • Les conditions de mise en place du tutorat entre les deux entreprises ;

    • La désignation de l'employeur tenu de verser la rémunération due au titre de chaque période consacrée par le salarié aux enseignements et aux actions de positionnement, d’évaluation et d’accompagnement.

Consultez les questions-réponses fréquentes pour la convention collective Industrie pharmaceutique

Attention

Ces informations sont issues de l’analyse des règles prévues par votre convention collective de branche étendue et par le Code du travail. Elles s’appliqueront sauf si une convention ou un accord d’entreprise (ou de groupe, ou d’établissement) existant dans votre entreprise prévoit également des règles sur le même sujet. En effet, dans ce cas, cette convention ou accord s’appliquera, qu’il soit plus ou moins favorable que la convention de branche, sous réserve d’être au moins aussi favorable que le Code du travail. Dans tous les cas, reportez-vous à votre contrat de travail car s’il contient des règles plus favorables, ce sont ces dernières qui s’appliqueront.

Attention, d’autres règles non étendues peuvent potentiellement vous être applicables.

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