Le recours à la rupture conventionnelle est possible, y compris lorsque le contrat de travail est suspendu (exemple : maladie du salarié).
La convention collective précise les conditions dans lesquelles la rupture conventionnelle devra être mise en œuvre.
D’une part, le particulier employeur et le salarié devront réaliser au moins un entretien qui se tiendra sur le lieu d’exécution du contrat de travail.
Lors de cet entretien, ils devront convenir :
- de la date de rupture du contrat de travail ;
- du montant de l’indemnité de rupture conventionnelle qui ne peut être inférieur au montant de l’indemnité de licenciement prévue par la convention collective ;
- des modalités de versement de l’indemnité de rupture conventionnelle (exemple : calendrier de paiement).
Les deux parties ne pourront pas être accompagnées ou assistées durant cet entretien.
Au terme de leurs échanges, un formulaire de demande d'homologation devra être complété en 3 exemplaires.
Le particulier employeur et le salarié auront la possibilité de se rétracter dans un délai de 15 jours à compter de la signature du formulaire par les deux parties.
À l’expiration du délai et en l’absence de rétractation, un de ces exemplaires devra être transmis à la DREETS.
La DREETS disposera d’un délai de 15 jours ouvrables à compter de la réception de la demande d’homologation pour instruire la demande.
La rupture du contrat de travail sera effective au plus tôt :
- le lendemain de la notification par la DREETS de l'homologation de la rupture conventionnelle ;
- ou, à défaut de notification, le lendemain de l’expiration du délai d’instruction de 15 jours.
Pour en savoir plus sur la rupture conventionnelle en général, vous pouvez cliquer ici.