Droit d’alerte et de retrait des salariés
Un salarié peut-il refuser de travailler s'il pense être exposé à une situation dangereuse ?
Source: Fiche service-public.frMis à jour le : 26/07/2024
Oui. Lorsqu'un salarié pense que sa situation de travail présente un danger grave et imminent pour sa santé ou sa sécurité, il en alerte immédiatement son employeur. Il peut alors décider de quitter son poste de travail ou refuser de s'y installer sans l'accord de l'employeur. C'est ce que l'on appelle ledroit de retrait. Quelle procédure le salarié doit-il respecter pour exercer son droit de retrait et quelles en sont les conséquences ? Nous faisons un point sur la réglementation.
Qu'est-ce que le droit d'alerte et le droit de retrait pour un salarié ?
Dans quelles situations un salarié peut-il exercer son droit de retrait ?
Le salarié peut-il être sanctionné s'il exerce son droit de retrait ?
Pendant combien de temps le salarié peut-il exercer son droit de retrait ?
Le salarié qui exerce son droit de retrait est-il payé par l'employeur ?
- Article L4131-1 du Code du travail
- Article L4131-2 du Code du travail
- Article L4131-3 du Code du travail
- Article L4131-4 du Code du travail
- Article L4132-1 du Code du travail
- Article L4132-2 du Code du travail
- Article L4132-3 du Code du travail
- Article L4132-4 du Code du travail
- Article L4132-5 du Code du travail
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Comment le salarié informe-t-il l'employeur de l'exercice du droit de retrait ?
Le salarié informe l'employeur ou son responsable de l'exercice de son droit de retrait par tout moyen.
En fonction de l'urgence, l'information peut d'abord être transmise oralement. Par la suite, la remise d'un écrit à l'employeur est cependant préférable, même si cela n'est pas obligatoire.
Par exemple, un mail, un courrier en main propre contre signature ou en lettre recommandée avec accusé de réception.
Le salarié peut aussi informer les membres du CSE.