Départ de l’entreprise
Salarié étranger sans autorisation de travail : quelles sont les conséquences ?
Source: Fiche service-public.frMis à jour le : 19/07/2024
Un employeur qui souhaite embaucher un salarié étranger non européen doit vérifier que l'étranger a un titre de séjour autorisant le travail ou une autorisation de travail. Lorsque un salarié étranger non européen n'a plus d'autorisation de travail ou de titre de séjour valide, l'employeur ne peut pas le garder dans l'entreprise : il doit rompre le contrat de travail. Nous faisons le point sur la réglementation.
Le salarié qui n'a plus d'autorisation de travail a-t-il droit à des indemnités lors de la rupture du contrat de travail ?
L'employeur peut-il être sanctionné s'il emploie un salarié étranger sans autorisation de travail ?
- Code du travail : articles L1243-1 à L1243-13-1
- Article L5224-1 du Code du travail
- Article L5224-2 du Code du travail
- Article L5224-3 du Code du travail
- Article L5224-4 du Code du travail
- Article L8223-1 du Code du travail
- Article L8251-1 du Code du travail
- Article L8251-2 du Code du travail
- Article L8252-1 du Code du travail
- Article L8252-2 du Code du travail
- Article L8252-3 du Code du travail
- Article L8252-4 du Code du travail
- Article L8256-1 du Code du travail
- Article L8256-2 du Code du travail
- Article L8256-3 du Code du travail
- Article L8256-4 du Code du travail
- Article L8256-5 du Code du travail
- Article L8256-6 du Code du travail
- Article L8256-7 du Code du travail
- Article L8256-7-1 du Code du travail
- Article L8256-8 du Code du travail
Partager ce contenu :
Comment l'employeur rompt-il le contrat de travail d'un salarié étranger qui n'a plus d'autorisation de travail ?
L'employeur doit notifier le licenciement au salarié en CDI ou la rupture par anticipation pour un salarié en CDD.
Il n'est pas obligé de convoquer le salarié à un entretien préalable.
Si le salarié est représentant du personnel, il n'a pas non plus besoin de demander d'autorisation de licenciement à l’inspecteur du travail.
Le contrat de travail d'une salariée enceinte peut être rompu.
Le motif de la rupture du contrat de travail ne constitue pas un cas de force majeure.
À savoir
En cas de fraude de la part du salarié et si l'employeur a bien procédé aux vérifications de l'autorisation de travail qui semblait régulière, l'employeur peut appliquer une procédure disciplinaire. Il peut prononcer une rupture pour faute grave sans verser d'indemnité de rupture, ni d'indemnité forfaitaire.