Le Pacte d’ambition pour l’insertion par l’activité économique doit permettre, d’ici 2022, d’atteindre l’objectif de création de 100 000 emplois supplémentaires au sein des structures d’insertion par l’activité économique, piliers de l’économie sociale et solidaire. La mesure consiste à appuyer cette trajectoire de croissance en soutenant l’entrée de 35 000 jeunes en 2021.
L’insertion par l’activité économique (IAE) concerne des personnes très éloignées de l’emploi, recrutées par l’une des près de 4 000 structures de l’insertion par l’activité économique.
De quoi s’agit-il ?
Plusieurs types de structures telles que des ateliers et chantiers d’insertion, des associations, des entreprises d’insertion, des entreprises de travail temporaire d’insertion et des groupements d’employeurs pour l’insertion et la qualification peuvent signer des conventions avec l’État qui leur permettent d’accueillir et d’accompagner ces travailleurs pour faciliter leur insertion professionnelle.
Exemple Dans le Nord, la structure Vitamine T rassemble 7 « hubs » visant la remobilisation et l’accompagnement vers l’emploi de 1 000 jeunes et demandeurs d’emploi en grande difficulté, via des parcours construits, d’une durée de 15 mois. |
En complément des mesures générales visant la création d’emploi pour les jeunes, la mobilisation de l’insertion par l’activité économique (IAE) peut apporter une réponse spécifique à ceux qui rencontrent le plus de difficultés
sociales et professionnelles.
En effet, la combinaison de la mise en emploi, de l’accompagnement individualisé et de la formation permet de
créer des parcours d’accès à l’emploi durable particulièrement adaptés aux jeunes les plus éloignés de l’emploi.
Résultats attendus :
– Diminution du chômage de longue durée des jeunes ;
– insertion professionnelle de personnes en situation d’exclusion professionnelle ;
– développement économique des territoires, soutien à la croissance des entreprises de l’économie
sociale et solidaire.
