CONVENTION COLLECTIVE
Convention collective départementale des industries métallurgiques, mécaniques et connexes de l'Orne
Convention collective départementale des industries métallurgiques, mécaniques et connexes de l'Orne (IDCC 0948)
Questions-réponses fréquentes
Retrouvez les questions-réponses les plus fréquentes organisées par thème et élaborées par le ministère du Travail concernant cette convention collective.
Congés et repos
Quelles sont les conditions d’indemnisation pendant le congé de maternité ?
Pendant le congé de maternité, la salariée a droit à un maintien de salaire, si elle reçoit les
-
Pendant les 45 premiers jours : la différence entre sa rémunération nette et les
indemnités journalières versées par la sécurité sociale et les régimes de prévoyance (part employeur) ; -
Pendant les 45 jours suivants : la différence entre la moitié de sa rémunération nette et les
indemnités journalières versées par la sécurité sociale et les régimes de prévoyance (part employeur).
- Article 27
Si le salarié est malade pendant ses congés, quelles en sont les conséquences ?
Si à cause d'une maladie ou d'un accident, le salarié ne peut pas prendre ses congés à la date prévue, il pourra les prendre dans une période allant jusqu'au 31 décembre. La date sera fixée par accord entre le salarié et l'employeur.
Si ce n'est pas possible pour raison de maladie, d'accident ou de maternité, l'employeur verse au salarié l'
- Article 24
Les congés pour événements familiaux
Après 15
- Mariage du salarié : 1
semaine calendaire ; - Mariage d'un enfant : 1 jour ;
- Décès du conjoint, du concubin à charge ou salarié nanti d'un certificat de concubinage délivré par la mairie de leur lieu de résidence : 1
semaine calendaire ; - Décès d'un enfant de moins de 18 ans : 3 jours ;
- Décès du père, de la mère, d'un beau-parent, d'un tuteur, d'une tutrice : 2 jours ;
- Décès d'un grand-parent, c'est-à-dire d'un ascendant du salarié, de son conjoint, ou de son concubin à charge ou salarié nanti d'un certificat de concubinage délivré par la mairie de leur lieu de résidence : 1 jour ;
- Décès d'un enfant (ou du conjoint de ce dernier) : 2 jours ;
- Décès d'un frère, sœur, beau-frère, belle-sœur, petits enfants : 1 jour.
Pour la détermination de la durée du congé annuel, ces jours d'absence exceptionnels seront assimilés à des jours de travail effectif.
Si un salarié se marie pendant sa période de congé annuel, il bénéficiera néanmoins du congé exceptionnel prévu ci-dessus, accolé au congé payé annuel.
Les salariés ont droit à une autorisation d'absence d'une heure pour accompagner chacun de leurs enfants, à l'occasion :
- De la première entrée à la maternelle ;
- D'un changement d'école, sur présentation d'une pièce justificative et si l'enfant est âgé de moins de 16 ans.
En outre, le salarié bénéficie, sur présentation d'un certificat médical précisant la nécessité de la présence d'un parent, d'un congé non payé pour soigner un enfant malade.
Après un an d'ancienneté, les femmes salariées ont droit à 2 demi-journées d'absence rémunérée par an et par enfant, en cas de maladie ou d'accident d'un enfant de moins de 16 ans.
La personne bénéficiaire devra présenter des pièces justificatives attestant la maladie de l'enfant et ne pas avoir été absente sans motif dans les six mois précédant le jour de la demande.
- Article 25
- Article 52
Jours fériés et ponts dans le secteur privé
Le chômage d'un
Les autres
En cas de travail effectués exceptionnellement pour un travail urgent ou temporairement pour faire face à un surcroît d'activité les
Ces heures ne rentrent pas dans le décompte des autres heures supplémentaires.
- Article 40
- Article 47
Travail du dimanche : quelle contrepartie ?
En cas de travail effectués exceptionnellement pour un travail urgent ou temporairement pour faire face à un surcroît d'activité les dimanches, les salariés ont droit à une majoration de 100%.
Ces heures ne rentrent pas dans le décompte des autres heures supplémentaires.
- Article 47
Départ de l’entreprise
Faut-il respecter un délai de carence entre deux CDD ? Si oui, quelle est sa durée ?
Le
La durée du
Le
- Remplacement d'un salarié absent ;
- Accroissement temporaire de l'activité de l'entreprise ;
- Exécution de travaux urgents nécessités par des mesures de sécurité ;
- Emplois à caractère saisonnier ;
- Remplacement d'un chef d'entreprise artisanale, industrielle ou commerciale ;
- Au titre de
dispositions légales, destinées à favoriser le recrutement de certaines catégories de personnes sans emploi.
- Accord national du 29 juin 2018 relatif au contrat à durée déterminée et au contrat de travail temporaire dans la métallurgie, article 1
Faut-il respecter un délai de carence entre deux contrats de mission (intérim) ?
Le
La durée du contrat et le
Le
- Remplacement d'un salarié absent ;
- Accroissement temporaire de l'activité de l'entreprise ;
- Exécution de travaux urgents nécessités par des mesures de sécurité ;
- Emplois à caractère saisonnier ;
- Remplacement d'un chef d'entreprise artisanale, industrielle ou commerciale ;
- Au titre de
dispositions légales, destinées à favoriser le recrutement de certaines catégories de personnes sans emploi.
- Accord national du 29 juin 2018 relatif au contrat à durée déterminée et au contrat de travail temporaire dans la métallurgie, article 4
Quelle est la durée de préavis en cas de licenciement ?
En cas de licenciement, la durée du
-
Pour les salariés aux niveau I et II (coefficients de 140 à 190) :
- Ancienneté inférieure à 6 mois :
préavis de 2semaines ; - Ancienneté comprise entre 6 mois et 2 ans :
préavis de 1 mois ; - Ancienneté supérieure à 2 ans :
préavis de 2 mois ;
- Ancienneté inférieure à 6 mois :
-
Pour les salariés au niveau III (coefficients 215 à 240) :
- Ancienneté inférieure ou égale à 2 ans :
préavis de 1 mois ; - Ancienneté supérieure à 2 ans :
préavis de 2 mois ;
- Ancienneté inférieure ou égale à 2 ans :
-
Pour les salariés au niveau IV (coefficients 255 à 285) :
préavis de 2 mois (peu importe l'ancienneté) ; -
Pour les salariés au niveau V (coefficients 305 à 395) :
préavis de 3 mois (peu importe l'ancienneté).
Le salarié n'a pas droit au
- Article 57
- Article 9 de l'accord national du 10 juillet 1970
Quelle est la durée de préavis en cas de départ à la retraite ?
En cas de départ à la retraite, la durée du
- 1 mois, pour une ancienneté inférieure à 2 ans à la date de
notification du départ à la retraite ; - 2 mois, pour une ancienneté d'au moins 2 ans à la date de
notification du départ à la retraite.
- Article 11 de l'accord national du 10 juillet 1970
- Article 59
Quelle est la durée de préavis en cas de mise à la retraite ?
En cas de mise à la retraite, la durée du
- 1 mois, pour une ancienneté inférieure à 2 ans à la date de
notification de la mise à la retraite ; - 2 mois, pour une ancienneté d'au moins 2 ans à la date de
notification de la mise à la retraite.
- Article 11 bis de l'accord national du 10 juillet 1970
- Article 59 bis
Le préavis de démission doit-il être exécuté en totalité ? Y compris si le salarié a retrouvé un emploi ?
En cas de démission, le
Le salarié peut seulement s'absenter pour rechercher un emploi sous certaines conditions.
- Article 57
Le salarié peut-il s’absenter pour rechercher un emploi pendant son préavis ?
Pendant le
1. Nombre d'heures d'absence autorisée pour recherche d'emploi
Le salarié, qui n'a pas encore retrouvé un emploi, peut s'absenter pour rechercher un emploi pendant :
-
En cas de démission : 20 heures, sans maintien de la rémunération ;
-
En cas de licenciement :
- Si le
préavis est de 2semaines : 20 heures, avec maintien de la rémunération ; - Si le
préavis est au moins d'un mois : 50 heures par mois, avec maintien de la rémunération.
- Si le
2. Conditions d'utilisation des heures d'absence autorisée pour recherche d'emploi
Les heures pour recherche d'emploi sont fixées à raison de 2 heures par jour, un jour par le salarié, un jour par l'employeur. L'employeur et le salarié peuvent se mettre d'accord pour une autre répartition. En outre, si ses recherches le nécessitent, le salarié peut, en accord avec son employeur, bloquer tout ou partie de ces heures avant la fin du
Si le salarié n'utilise pas ses heures d'absence autorisée, il n'a pas droit à une
Le salarié qui a trouvé un emploi ne peut plus utiliser les heures pour recherche d'emploi.
- Article 57
Quelles sont les conséquences du non-respect du préavis par le salarié ou l'employeur ?
Si l'employeur ou le salarié ne respecte pas le
- Article 57
Arrêt maladie pendant le préavis : quelles conséquences ?
Si un salarié tombe malade pendant le
- Article 54
À quelles indemnités peut prétendre un salarié qui part à la retraite ?
En cas de départ à la retraite, le salarié a droit à une
- 0,5 mois après 2 ans ;
- 1 mois après 5 ans ;
- 2 mois après 10 ans ;
- 3 mois après 20 ans ;
- 4 mois après 30 ans ;
- 5 mois après 35 ans ;
- 6 mois après 40 ans.
L'ancienneté du salarié est appréciée à la date de fin du délai de
- Article 11 de l'accord national du 10 juillet 1970
- Article 59
Embauche et contrat de travail
Si un poste se libère ou est créé dans l’entreprise, l’employeur doit-il en informer les salariés ? Ou le leur proposer en priorité ?
En cas de poste créé ou libre dans l'entreprise, l'employeur fait
Le salarié qui a présenté sa candidature doit recevoir une réponse.
En cas de promotion, il pourra être soumis à une
En cas de poste libre ou créé dans la catégorie des agents de maîtrise d'atelier et des administratifs et techniciens classés au niveau IV ou au niveau V, l'employeur en informe les salariés. Il fait
- Article 35
- Article 5 de l'avenant relatif à certaines catégories de mensuels
Quelle est la durée maximale de la période d'essai, sans et avec renouvellement ?
Les durées de la période d'essai prévues par la
Pour les salariés en CDI, la durée maximale de la période d'essai est égale à :
-
Salariés aux niveaux I et II (coefficients de 140 à 190) :
- 2 mois (pas de renouvellement possible) ;
-
Salariés au niveau III (coefficients de 215 à 240) :
- Période d'essai initiale : 2 mois ;
- Durée totale de la période d’essai avec renouvellement : 3 mois ;
-
Salariés au niveau IV (coefficients de 255 à 285) :
- Période d'essai initiale : 3 mois ;
- Durée totale de la période d’essai avec renouvellement : 4 mois ;
-
Salariés au niveau V (coefficients de 305 à 365) :
- Période d'essai initiale : 3 mois ;
- Durée totale de la période d’essai avec renouvellement : 5 mois.
- Article 33
- Article 4ter de l'accord national du 10 juillet 1970
La période d’essai peut-elle être renouvelée ?
La possibilité de renouveler la période d'essai dépend de la classification du salarié :
-
Pour les salariés en CDI aux niveaux I et II (coefficients 140 à 190 compris) : la période d'essai ne peut pas être renouvelée ;
-
Pour les salariés en CDI aux niveaux III à V (coefficients 215 à 365 compris) : la période d'essai peut être renouvelée une fois, avec l'accord de l'employeur et du salarié, dans le respect des durées maximales fixées par la convention collective. La période d'essai ne peut être renouvelée que si cette possibilité a été prévue par le contrat de travail ou la lettre d'engagement.
- Article 33
- Article 4ter de l'accord national du 10 juillet 1970
Arrêt maladie pendant la période d'essai : quelles sont les règles ?
Les périodes de
- Article 33
Est-il obligatoire d'avoir un contrat de travail écrit et signé ?
L’employeur confirme au salarié son embauche par écrit, en lui remettant un contrat de travail ou une lettre d'engagement qui précise les conditions de l'emploi. L'employeur lui donne ce document au plus tard à la fin de la période d'essai.
- Article 34
Quelles informations doivent figurer dans le contrat de travail ou la lettre d'engagement ?
Le contrat de travail ou la lettre d'engagement prévoit :
- L'emploi, le niveau, l'échelon et le
coefficient hiérarchique du salarié ; - Éventuellement la période d'essai et, le cas échéant, la possibilité de la renouveler ;
- La rémunération minimale hiérarchique ;
- La rémunération réelle, base 40 heures ou avec indication du forfait s'il y a lieu ;
- L'établissement dans lequel cet emploi doit être exercé ;
- Le code A. P. E. (
activité principale exercée ) de la société ; - Et en général, tout élément fixe constituant un élément essentiel du contrat de travail.
Pour les agents de maîtrise d'atelier et les administratifs et techniciens classés au niveau IV ou au niveau V, le contrat de travail précise également les
- Article 3 de l'avenant relatif à certaines catégories de mensuels
- Article 33
- Article 34
L'entreprise peut-elle embaucher dans le cadre d'un CDI de chantier ou d’opération ?
Les entreprises dans la branche de la Métallurgie peuvent conclure un contrat de chantier ou d'opération jusqu'au 14 avril 2025.
Toutefois, la conclusion du contrat ne doit pas conduire à porter, au moment où il est conclu, le nombre total de ce type de contrat à plus de :
- 10 % de l’effectif de l’entreprise, dans les entreprises comptant entre 50 et moins de 1000 salariés ;
- 5 % de l’effectif dans celles comptant au moins 1000 salariés.
- Accord national du 11 janvier 2022 relatif au contrat de chantier ou d’opération de la métallurgie
- Accord national du 29 juin 2018 relatif au contrat de chantier ou d’opération
Arrêté du 1er avril 2022 portant extension d'un accord national dans le secteur de la métallurgie (n° 20306)
Quelles sont les conditions de la clause de non-concurrence ?
La
1. Salariés qui peuvent être soumis à une clause de non-concurrence
La clause de non-concurrence peut être prévue pour :
- Les salariés de niveau V ou, exceptionnellement, à des filières et des niveaux différents du niveau V, à déterminer par accord entre l'employeur et le salarié ;
- Les salariés classés agents de maitrise d'atelier, et administratifs ou techniciens niveau IV ou V.
2. Conditions de la clause de non-concurrence
Les modalités de la clause de non-concurrence sont précisées dans le contrat de travail ou la lettre d'engagement.
La clause de non-concurrence a une durée maximale de 2 ans.
Pendant l'application de la clause, la contrepartie financière versée au salarié est une
Pour les salariés classés agents de maitrise d'atelier, administratifs et techniciens niveau IV ou V, cette
- 6/10ème du salaire de référence, tant que le salarié n'a pas retrouvé un emploi ;
- 5/10ème du salaire de référence, dès que le salarié a retrouvé un emploi.
Le salaire de référence correspond à la moyenne mensuelle de la rémunération ainsi que des avantages et
En cas de violation de la clause par le salarié, l'employeur cesse de verser la contrepartie financière.
3. Renonciation par l'employeur à l'application de la clause de non-concurrence
L’employeur peut libérer le salarié de la clause de non-concurrence, à condition d'en informer le salarié par écrit au moment de l'annonce de la rupture du contrat de travail.
En cas de rupture conventionnelle, l'employeur renonce à la clause de non-concurrence par une mention expresse dans la convention de rupture.
Pour les salariés classés agents de maitrise d'atelier, administratifs ou techniciens niveau IV ou V, la renonciation peut se faire dans les 8 jours qui suivent la
Dans ces cas, la contrepartie financière n’est pas versée.
- Article 10 de l'avenant relatif à certaines catégories de mensuels
- Article 58 bis
- Article 60
Cass. Soc. 14 avril 2016 n° 14-29.679
Cass. Soc. 21 janvier 2015 n°13-24.471
Combien de fois le contrat de travail peut-il être renouvelé ?
Le nombre de renouvellements du CDD et du contrat de travail temporaire (intérim) est celui prévu par le code du travail.
- Accord national du 29 juin 2018 relatif au contrat à durée déterminée et au contrat de travail temporaire dans la métallurgie, préambule
Quelle peut être la durée maximale d'un CDD ?
La durée maximale du CDD est celle prévue par le code du travail.
- Accord national du 29 juin 2018 relatif au contrat à durée déterminée et au contrat de travail temporaire dans la métallurgie, préambule
Embauche en contrat d'extra (CDD d'usage)
L'activité des sociétés de la branche ne figure pas dans la liste des secteurs d'activité prévue par la loi (article D1242-1 du code du travail) permettant le recours à un CDD d'usage. La
Quelle est la durée maximale du contrat de mission (intérim) ?
La durée maximale du contrat de travail temporaire (intérim) est celle prévue par le code du travail.
- Accord national du 29 juin 2018 relatif au contrat à durée déterminée et au contrat de travail temporaire dans la métallurgie, préambule
Salaire et Rémunération
Quand le salarié a-t-il droit à une prime d’ancienneté ? Quel est son montant ?
Le salarié a droit à une prime d’ancienneté, à partir de 3 ans d’ancienneté dans l’entreprise. Elle est calculée en appliquant un pourcentage sur la rémunération minimale hiérarchique du salarié prévue par la
- 3% après 3 ans d’ancienneté ;
- 4% après 4 ans d’ancienneté ;
- 5% après 5 ans d’ancienneté ;
- 6% après 6 ans d’ancienneté ;
- 7% après 7 ans d’ancienneté ;
- 8% après 8 ans d’ancienneté ;
- 9% après 9 ans d’ancienneté ;
- 10% près 10 ans d’ancienneté ;
- 11% après 11 ans d’ancienneté ;
- 12% après 12 ans d’ancienneté ;
- 13% après 13 ans d’ancienneté ;
- 14% après 14 ans d’ancienneté ;
- 15% après 15 ans d’ancienneté.
Le montant de la prime d'ancienneté est adapté à l'horaire de travail. Il tient compte des majorations pour heures supplémentaires.
La prime d'ancienneté doit figurer à part sur le
- Article 44
Quelles sont les conditions d'attribution de la prime pour travaux dangereux et de la prime pour travaux insalubres ?
Les salariés ont droit à une
La
Elle prévoit que l'
La prime est versée uniquement lorsque les salariés travaillent dans les conditions décrites ci-dessus. Elle est modifiée ou supprimée après toute modification ou amélioration des conditions de travail, constatée par le médecin du travail.
Ces primes peuvent être fixées, soit en valeur absolue, soit en pourcentage de la rémunération minimale hiérarchique niveau I et échelon I.
Les salariés ont aussi droit à des
- Article 48
Quelles sont les primes prévues par la convention collective ?
Les principales primes prévues par la
-
Prime d'intérim (remplacement temporaire) : un salarié assurant intégralement le remplacement temporaire sur un poste supérieur pendant une période continue supérieure à 1 mois recevra à partir du deuxième mois et pour les 2 mois écoulés une
indemnité mensuelle égale aux 3/4 de la différence entre la rémunération minimale hiérarchique du niveau et de l'échelon auxquels il est classé et celle du salarié remplacé. Il ne peut pas recevoir un salaire supérieur à celui du salarié remplacé. -
Prime de changement de résidence : en cas de déplacement du lieu de travail sur demande de l'employeur, et nécessitant un changement de résidence du salarié, l'employeur devra rembourser les frais assumés par le salarié pour s'établir à son nouveau lieu de travail. Ce remboursement portera sur les frais de déménagement, ainsi que sur les frais de transport du salarié, de son conjoint et de ses enfants à charge vivant avec lui. Ces frais seront, sauf cas spécial, calculés sur la base du tarif (rail ou route) le plus bas.
-
Indemnités d'emploi pour travaux pénibles, dangereux et insalubres ;
- Article 36
- Article 38
- Article 44
- Article 48
Santé, sécurité et conditions de travail
En cas de maladie, le salarié a-t-il droit à une garantie d’emploi ?
Si le salarié absent pour maladie a justifié son arrêt dans les 3 jours, l'employeur ne peut pas le licencier pendant un délai de :
- 8 mois pour les salariés ayant moins 5 ans d'ancienneté ;
- 10 mois pour les salariés ayant entre 5 ans et 10 ans d'ancienneté ;
- 12 mois pour les salariés ayant au moins 10 ans d'ancienneté ;
- 17 mois en cas d'accident du travail, accident de trajet reconnu par la sécurité sociale ou
maladie professionnelle .
Toutefois, si avant la fin de ces délais, l'employeur est obligé de remplacer le salarié, il pourra le licencier après la période de maintien de salaire à 100% prévue par la
Enfin, l'employeur peut licencier le salarié absent pour maladie en cas de licenciement collectif.
- Article 54
Cass. Soc. 7 mars 2009 n°08-41064
Comment déterminer l'ancienneté du salarié ?
Pour les avantages prévus par laconvention collective , sauf exception, le calcul de l'ancienneté du salarié tient compte de :
La présence continue du salarié dans l'entreprise, c'est à dire le temps écoulé depuis sa date d'entrée en fonction, en vertu du contrat de travail en cours ;
Les périodes desuspension du contrat de travail ;
La durée des contrats de travail antérieurs dans la même entreprise ;
L'ancienneté dont bénéficiait le salarié en cas demutation concertée à l'initiative de l'employeur, dans une autre société.