CONVENTION COLLECTIVE
Convention collective départementale de la métallurgie de la Charente-Maritime
Convention collective départementale de la métallurgie de la Charente-Maritime (IDCC 0923)
Questions-réponses fréquentes
Retrouvez les questions-réponses les plus fréquentes organisées par thème et élaborées par le ministère du Travail concernant cette convention collective.
Congés et repos
Quelles sont les conditions d’indemnisation pendant le congé de maternité ?
Les salariées, ayant un an d'ancienneté dans l'entreprise, ont droit à :
-
Pendant les 6 premières
semaines du congé maternité : maintien de 100 % du salaire après déduction desindemnités versées par la sécurité sociale et des régimes de prévoyance (part employeur) ; -
Pendant le reste du congé maternité : maintien de 50 % du salaire après déduction des
indemnités versées par la sécurité sociale et des régimes de prévoyance (part employeur).
- Article 19 de l'avenant n°1 relatif aux mensuels
Quelle est la durée du congé de maternité ?
La
- Article 19 de l'avenant n°1 relatif aux mensuels
Si le salarié est malade pendant ses congés, quelles en sont les conséquences ?
Le salarié absent pour maladie à la date prévue de départ en congé aura droit à une
S'il reprend son poste avant le 31 octobre, il aura le choix entre :
- Soit prendre effectivement son congé ;
- Soit percevoir une
indemnité compensatrice correspondant aux congés payés avec l'accord de l'employeur.
- Article 26
Les congés pour événements familiaux
Les salariés ont droit, sur présentation d'un justificatif, aux congés exceptionnels pour événements familiaux suivants :
- Mariage du salarié : 1
semaine , après 6 mois d'ancienneté. Si le salarié se marie pendant la période de congé annuel payé, il a également droit à ce congé exceptionnel ; - Mariage d'un enfant : 1 jour, après 6 mois d'ancienneté ;
- Naissance : 3 jours, consécutifs ou non, pris après accord entre l'employeur et le salarié dans une période de 15 jours entourant la date de naissance ;
- Décès du conjoint : 2 jours ;
- Décès du père, de la mère ou du tuteur, ou de la tutrice ayant élevé le salarié : 2 jours ;
- Décès d'un enfant : 2 jours ;
- Décès du frère ou de la sœur : 1 jour ;
- Décès des grands-parents du salarié : 1 jour ;
- Décès d'un beau-parent : 1 jour.
De plus, pour tous les congés de décès, le salarié a droit à un jour de délai supplémentaire s'il est obligé de se déplacer au-delà de 300 km.
Les mères de famille ayant un ou plusieurs enfants mineurs à charge bénéficient, en plus, d'un jour de congé payé par an.
Enfin, le salarié peut s'absenter pour soigner un enfant malade, dûment constaté par certificat médical.
- Article 20
- Article 28
Jours fériés et ponts dans le secteur privé
Les
En cas de travail un
- Article 12 de l'avenant n°1 relatif aux mensuels
- Article 27
Travail du dimanche : quelle contrepartie ?
Un salarié peut travailler un dimanche pour exécuter exceptionnellement un travail urgent ou pour faire face temporairement à un surcroît d'activité. Dans ce cas, il a droit à une majoration, appelée majoration d’incommodité, de 100%.
- Article 12 de l'avenant n°1 relatifs aux mensuels
Départ de l’entreprise
Faut-il respecter un délai de carence entre deux CDD ? Si oui, quelle est sa durée ?
Le
La durée du
Le
- Remplacement d'un salarié absent ;
- Accroissement temporaire de l'activité de l'entreprise ;
- Exécution de travaux urgents nécessités par des mesures de sécurité ;
- Emplois à caractère saisonnier ;
- Remplacement d'un chef d'entreprise artisanale, industrielle ou commerciale ;
- Au titre de
dispositions légales, destinées à favoriser le recrutement de certaines catégories de personnes sans emploi.
- Accord national du 29 juin 2018 relatif au contrat à durée déterminée et au contrat de travail temporaire dans la métallurgie, article 1
Faut-il respecter un délai de carence entre deux contrats de mission (intérim) ?
Le
La durée du contrat et le
Le
- Remplacement d'un salarié absent ;
- Accroissement temporaire de l'activité de l'entreprise ;
- Exécution de travaux urgents nécessités par des mesures de sécurité ;
- Emplois à caractère saisonnier ;
- Remplacement d'un chef d'entreprise artisanale, industrielle ou commerciale ;
- Au titre de
dispositions légales, destinées à favoriser le recrutement de certaines catégories de personnes sans emploi.
- Accord national du 29 juin 2018 relatif au contrat à durée déterminée et au contrat de travail temporaire dans la métallurgie, article 4
Quelle est la durée de préavis en cas de licenciement ?
En cas de licenciement, la durée du
-
Pour les salariés aux niveaux I et II (coefficients 140 à 190) :
- Ancienneté inférieure à 2 ans :
préavis de 1 mois ; - Ancienneté supérieure à 2 ans :
préavis de 2 mois.
- Ancienneté inférieure à 2 ans :
-
Pour les salariés aux niveaux III et IV (coefficients 215 à 285) :
préavis de 2 mois (peu importe l'ancienneté). -
Pour les salariés au niveau V (coefficients 305 à 395) :
préavis de 3 mois (peu importe l'ancienneté).
Le salarié n'a pas droit au
- Article 3 de l'avenant n°1 relatif aux mensuels
- Article 9 de l’accord national du 10 juillet 1970
Le préavis de licenciement doit-il être exécuté en totalité ? Y compris si le salarié a retrouvé un emploi ?
En cas de licenciement, le salarié doit exécuter la totalité du
-
Avant que la moitié du
préavis soit exécutée, le salarié qui a retrouvé un emploi pourra quitter l'entreprise, avec l'accord de l'employeur et sur justification du nouvel employeur, avant la fin dupréavis ; -
Après que la moitié du
préavis ait été exécutée, le salarié qui a retrouvé un emploi pourra quitter l'entreprise avant la fin dupréavis après en avoir informé son employeur et sur justification du nouvel employeur ; -
Si le salarié est licencié dans le cadre d'un
licenciement économique collectif et a retrouvé un emploi, il peut quitter l'entreprise sans demander l'accord de l'employeur. Le contrat de travail prend alors fin la veille du premier jour d'exécution du nouveau contrat de travail.
Dans tous les cas, l'employeur ne peut pas réclamer au salarié le paiement d'une
Enfin, le salarié peut s'absenter pour rechercher un emploi sous certaines conditions.
- Accord national relatif à l'emploi du 23 septembre 2016, article 16.3
- Article 3 de l'avenant n°1 relatif aux mensuels
Quelles sont les conséquences du non-respect du préavis par le salarié ou l'employeur ?
Si l'employeur ou le salarié ne respecte pas le
- Article 3 de l'avenant n°1 relatif aux mensuels
Embauche et contrat de travail
Si un poste se libère ou est créé dans l’entreprise, l’employeur doit-il en informer les salariés ? Ou le leur proposer en priorité ?
L'employeur informe les salariés, par voie d'affichage, des catégories professionnelles dans lesquelles des postes sont disponibles.
Si un poste se libère ou est créé dans l'entreprise, l'employeur fait
- Article 17
- Article 4 de l'avenant n°1 relatif aux mensuels
- Article 5 de l'avenant n°2 relatif à certaines catégories de personnels
Est-il obligatoire d'avoir un contrat de travail écrit et signé ?
L’employeur confirme au salarié son embauche, au plus tard à la fin de la période d’essai, en lui remettant une lettre d'engagement ou un contrat de travail écrit qui précise les conditions d'engagement.
- Article 18
Quelles informations doivent figurer dans le contrat de travail ou la lettre d'engagement ?
La lettre d'engagement ou le contrat de travail prévoit les mentions suivantes :
- La profession et les conditions d'emploi ;
- La classification et le
coefficient hiérarchique ; - La rémunération mensuelle hiérarchique garantie ;
- La rémunération mensuelle réelle brute de départ ;
- L'établissement, et si possible, le service dans lequel l'emploi doit être exercé ;
- Le montant des primes éventuelles.
- Article 18
L'entreprise peut-elle embaucher dans le cadre d'un CDI de chantier ou d’opération ?
Les entreprises dans la branche de la Métallurgie peuvent conclure un contrat de chantier ou d'opération jusqu'au 14 avril 2025.
Toutefois, la conclusion du contrat ne doit pas conduire à porter, au moment où il est conclu, le nombre total de ce type de contrat à plus de :
- 10 % de l’effectif de l’entreprise, dans les entreprises comptant entre 50 et moins de 1000 salariés ;
- 5 % de l’effectif dans celles comptant au moins 1000 salariés.
- Accord national du 11 janvier 2022 relatif au contrat de chantier ou d’opération
- Accord national du 29 juin 2018 relatif au contrat de chantier ou d’opération
Arrêté du 1er avril 2022 portant extension d'un accord national dans le secteur de la métallurgie (n° 20306)
Quelles sont les conditions de la clause de non-concurrence ?
La
1. Conditions de la clause de non-concurrence
Les modalités de la clause de non-concurrence sont précisées dans le contrat de travail ou la lettre d'engagement.
La clause de non-concurrence a une durée maximale de 2 ans.
Pendant l'application de la clause, la contrepartie financière versée au salarié est une
- 6/10ème du salaire de référence, tant que le salarié n'a pas retrouvé un emploi ;
- 5/10ème du salaire de référence, dès que le salarié a retrouvé un emploi.
Le salaire de référence correspond à la moyenne mensuelle de la rémunération ainsi que des avantages et
En cas de violation de la clause, l'employeur cesse de verser la contrepartie financière.
2. Renonciation par l'employeur à l'application de la clause de non-concurrence
L’employeur peut libérer le salarié de la clause de non-concurrence, à condition d'en informer le salarié par écrit dans les 8 jours qui suivent la
Toutefois, si l'employeur dispense le salarié de l'exécution de son
Dans ces cas, l’indemnité n’est pas versée.
- Article 10 de l'avenant n°2 concernant certaines catégories de personnels
- Article 25 de l'avenant n°1 relatif aux mensuels
Cass. Soc. 14 avril 2016 n° 14-29.679
Cass. Soc. 21 janvier 2015 n°13-24.471
Combien de fois le contrat de travail peut-il être renouvelé ?
Le nombre de renouvellements du CDD et du contrat de travail temporaire (intérim) est celui prévu par le code du travail.
- Accord national du 29 juin 2018 relatif au contrat à durée déterminée et au contrat de travail temporaire dans la métallurgie, préambule
Quelle peut être la durée maximale d'un CDD ?
La durée maximale du CDD est celle prévue par le code du travail.
- Accord national du 29 juin 2018 relatif au contrat à durée déterminée et au contrat de travail temporaire dans la métallurgie, préambule
Embauche en contrat d'extra (CDD d'usage)
L'activité des sociétés de la branche ne figure pas dans la liste des secteurs d'activité prévue par la loi (article D. 1242-1 du code du travail) permettant le recours à un CDD d'usage. La
Quelle est la durée maximale du contrat de mission (intérim) ?
La durée maximale du contrat de travail temporaire (intérim) est celle prévue par le code du travail.
- Accord national du 29 juin 2018 relatif au contrat à durée déterminée et au contrat de travail temporaire dans la métallurgie
Salaire et Rémunération
Quand le salarié a-t-il droit à une prime d’ancienneté ? Quel est son montant ?
Le salarié a droit à une prime d’ancienneté, à partir de 3 ans d’ancienneté dans l’entreprise. Elle est calculée en appliquant un pourcentage sur le salaire minimum hiérarchique du salarié prévue par la
- 3% après 3 ans d’ancienneté ;
- 4% après 4 ans d’ancienneté ;
- 5% après 5 ans d’ancienneté ;
- 6% après 6 ans d’ancienneté ;
- 7% après 7 ans d’ancienneté ;
- 8% après 8 ans d’ancienneté ;
- 9% après 9 ans d’ancienneté ;
- 10% près 10 ans d’ancienneté ;
- 11% après 11 ans d’ancienneté ;
- 12% après 12 ans d’ancienneté ;
- 13% après 13 ans d’ancienneté ;
- 14% après 14 ans d’ancienneté ;
- 15% après 15 ans d’ancienneté.
Le montant de la prime d'ancienneté varie avec l'horaire de travail. Il tient compte des majorations pour heures supplémentaires.
La prime d'ancienneté s'ajoute au salaire réel et doit figurer à part sur le
- Article 11 de l'avenant n°1 relatif aux mensuels
Quelles sont les conditions d'attribution de la prime pour travaux dangereux et de la prime pour travaux insalubres ?
La
Quelles sont les primes prévues par la convention collective ?
Les principales primes prévues par la
-
Prime en cas de remplacement à un poste supérieur : Si le salarié assure le remplacement à un poste classé à un échelon supérieur ou à un niveau supérieur pendant une période continue supérieure à 2 mois, il a droit, à partir du troisième mois, et pour les 2 mois écoulés, à une
indemnité mensuelle égale à la différence entre sa rémunération hiérarchique minimale et celle du salarié remplacé. Pour les salariés des niveaux I, II et III si le remplacement se prolonge au-delà de 3 mois, le salarié sera définitivement admis dans la catégorie du salarié remplacé. Pour les salariés des niveaux IV et V, l'indemnité perçue pendant le remplacement au-delà du 3e mois est majorée de 10 %.
- Article 11 de l'avenant n°1 relatif aux mensuels
- Article 6 de l'avenant de n°1 relatif aux mensuels
Santé, sécurité et conditions de travail
En cas d’arrêt maladie du salarié, l’employeur doit-il assurer le maintien de salaire ?
Le salarié a droit à un maintien de salaire pendant son
1. Conditions du droit au maintien de salaire pendant l'arrêt maladie
Pour avoir droit au maintien de salaire pendant son
- Avoir justifié son
arrêt de travail à son employeur, dès que possible ; - Être pris en charge par la sécurité sociales ;
- Être soigné sur le territoire métropolitain ou dans l'un des autres pays de la Communauté économique européenne.
2. Durée et montant du maintien de salaire
Le salarié a droit à :
-
Pendant les 45 premiers jours d’arrêt : maintien de la rémunération à 100%, après déduction des
indemnités de la sécurité sociale et des régimes de prévoyance (part employeur). Cette durée sera augmentée de 15 jours pour chaque période complète de 5 ans d'ancienneté. -
Pendant les 30 jours suivants : maintien des 3/4 de la rémunération, après déduction des
indemnités de la sécurité sociale et des régimes de prévoyance (part employeur). Cette durée sera augmentée de 10 jours pour chaque période complète de 5 ans d'ancienneté.
La rémunération à prendre en considération est celle correspondant à l'horaire pratiqué, pendant l'absence du salarié dans l'établissement ou partie d'établissement, si cette absence n'entraîne pas une augmentation de l'horaire pour le personnel restant au travail.
Si plusieurs congés de maladie sont accordés à un salarié au cours d'une
- Article 18 de l'avenant n°1 relatifs aux mensuels
- Article 7 de l'accord national du 10 juillet 1970
En cas de maladie, le salarié a-t-il droit à une garantie d’emploi ?
L'employeur licencier le salarié absent pour maladie :
- Si l'absence du salarié se prolonge plus d'un an, ou ;
- Si l'absence du salarié se prolonge plus 2 ans en cas d'accident du travail ou de
maladie professionnelle contractée dans l'entreprise, ou ; - Si le remplacement effectif du salarié s'impose.
- Article 20